Élucubration autour de la joaillerie romaine

Je n’ai pas la prétention d’écrire l’histoire, ni de détenir la vérité sur des faits vieux de 2000 ans. C’est pourquoi j’emploie le terme «élucubration» à la réflexion que je vais vous présenter sur ce que pouvait représenter la bijouterie dans l’antiquité.

Ainsi je vais également vous expliquer pourquoi l’envie m’est venue de créer des bijoux et autres accessoires d’inspiration romaine.

La civilisation romaine est connue pour avoir été un peuple conquérant, mais aussi pour avoir su assimiler et faire évoluer toutes les découvertes faites dans les nouveaux territoires romanisés par les guerres ou les alliances pacifiques.

Ils disposaient donc de matériaux diverses et variés par leur valeurs mais aussi leur façon d’être travaillés.

On peut penser qu’une partie des bijoux romains retrouvés en fouille proviennent de trésor de guerre ou de commerce entre civilisations. Ainsi les torques d’origines celtes sont souvent retrouvés parmi la panoplie des romains.

Les légionnaires aimaient arborer sur leurs harnais de phalères, les torques en or des chefs celtes vaincus. On peut penser aussi qu’en rentrant de campagne, ils échangeaient ou vendaient le reste des pièces de joaillerie et ont donc lancé des phénomènes de mode au pays.

Par ces nouveautés, les artisans bijoutiers ont du certainement trouver une nouvelle source d’inspiration pour leur créations et faire évoluer les codes. Par ces nouveautés, les artisans bijoutiers ont du certainement trouver une nouvelle source d’inspiration pour leur créations et faire évoluer les codes.

 

Bon nombres de peintures représentent des personnages de la noblesse avec leurs plus beaux atours. Mais certains artefacts retrouvés prouvent que les bijoux n’étaient pas forcement en or ou en argent. Au musée de l’antiquité romaine sur Nîmes, par exemple, on retrouve des bijoux en fer et en alliage cuivreux. Cela laisse à penser que les gens à la bourse plus modeste avaient également leur gamme de bijoux ressemblant à ceux des plus riches.

 

On sait pertinemment que ce que l’on sait de notre passé antique est le fruit de la recherche et la réflexion de certains. Des objets retrouvés ont donc pu être classé dans la catégorie «bijoux» alors qu’à la base ils n’étaient pas employé à ce rôle.

Par exemple on retrouve très souvent un «bracelet» au particularité très pratique et surtout à des dimensions différentes.

On peut penser qu’au départ il s’agissait d’un objet usuel servant à assembler facilement deux anneaux pleins, sans gros travaux de forge. Et un jour, peut-être pour rigoler, un artisan c’est amuser à le glisser autour de son bras et c’est aperçu que cela formait un jolie bracelet et en plus de ça «réglable».

Si vous trouvez mon idée saugrenu, regardé une des dernières créations de la maison Cartier: un clou tordu en guise de bracelet…

Maintenant, je vous invite à découvrir les différentes gammes de nos créations et vous remercie d’avoir passé 5 minutes à me lire.

Philippe